Bouzeguène-Emigration Azzedine Améziane, du comité de soutien aux sans papiers: «Nous lutterons pour la régularisation de tous les sans-papiers» |
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Paris, 29 mars 2010 (bms)- Une manifestation des sans-papiers a été organisée devant la sous-préfecture de Seine Saint-Denis. De nombreux jeunes et même des vieux kabyles de la wilaya de Tizi Ouzou, de Bouira et de Bejaia, étaient là avec de nombreux africains du mali particulièrement, pour transmettre leurs doléances au responsable de la municipalité. Il y avait parmi les manifestants des jeunes de Bouzeguène, d’Illoula Oumalou, de Boghni et une vieille femme âgée de 75 ans originaire de Mechtras. « Mon fils a été tué dans un accident de la circulation et enterré ici, à Paris et je ne sais même pas où est sa tombe. J’ai deux enfants mariés à des françaises mais je vis chez ma fille. Je suis une veuve de chahid et mon (second) mari est resté au bled. Je ne pourrai y retourner sans avoir mes papiers sinon, je ne pourrai plus revenir et perdrai tous mes droits à l’obtention des papiers ». Beaucoup de français ont tenu à être présents pour soutenir cette communauté en détresse. L’association présidée par Azzedine Ameziane (Du village d’Aït Saïd) se tient toujours aux côtés de ces jeunes. Azzedine très introduit dans les milieux politiques, a une très forte influence auprès du maire de seine Saint-Denis. Nous comptons très prochainement avoir un entretient avec Mme Hamache, originaire de Bouzeguène et actuelle adjointe au maire de Seine Saint-Denis. |
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samedi 3 avril 2010
Azzedine Ait Hend Ouamar
dimanche 31 janvier 2010
Les frères Azouaou
Bouzeguène-Sports sur kabylie.unblog.fr Encore des titres pour les athlètes du COSB | |||
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Bouzeguène, 31 jan 2010 (bms)- Pour la saison 2009/2010, le club omnisport de Bouzeguène (COSB) compte encore de nouveaux titres dans la section karaté kata. Le 16 janvier dernier, la jeune Messaoui Katia âgée de 14 ans est devenue vice championne d’Algérie dans la catégorie minime. Ce n’est pas la première fois que des athlètes du COSB s’imposent dans des compétitions de niveau national. En effet, Messaoui Katia est la seconde athlète a avoir brisé l’hégémonie des clubs des chefs-lieux de wilayas et des autres grandes villes d’Algérie, après Belabbas Yamina qui, elle, est allée plus loin en décrochant en 2009, le titre de championne d’Algérie dans sa catégorie. La densité des représentants du club omnisports de Bouzeguène, quand il s’agit de se frotter à d’autres outsiders, est également remarquable au niveau des podiums puisqu’on y relève souvent la présence d’athlètes de Bouzeguène dans les trois premières places à l’échelle de la wilaya. Par ailleurs, les athlètes du COSB ont obtenu la médaille de bronze au classement par équipe. Messaoui Katia, Belabbas Yamina et Saïbi Kamélia se sont adjugées la troisième place avec brio et d’avantage de générosité. Sous la conduite des trois frères : Azouaou Smaïl, 2ème dan, Azouaou Hassan, 3ème dan et Azouaou Tahar 3ème dan, les athlètes ne pourront que progresser. Rappelons que Tahar a été primé, en 2008, à Tébessa par le maître japonais Uikyo Yahara, 8ème dan et consultant à la fédération internationale. | |||
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mardi 23 décembre 2008
Omar Ait Hammouche

Sur Liberté du mardi 02 Août 2005
Un village en pleine mutation
C’est, aujourd’hui, bien prouvé que les villageois qui prennent la décision de se prendre réellement en charge parviennent assurément à réaliser leur rêve, celui de sortir de la situation figée du sous-développement.
Contrairement à certains villages de la commune qui pataugent dans d’innombrables problèmes à la fois sociaux et organisationnels, celui de Aït Saïd, dans la commune de Bouzeguène, semble amorcer une courbe ascendante dans la voie du développement de la cité.
Grâce à la bonne volonté de la jeunesse et des sages regroupés autour du comité de village, l’un des rares à être agréé au niveau de la commune de Aït Saïd fonctionne comme une machine bien huilée. M. Omar Hammouche, président du comité de village, nous a dressé un tableau fort élogieux des affaires et projets de la cité.
M. Hammouche ne déroge pas aux traditions séculaires de gestion qui assurent la prise en charge citoyenne des affaires de la cité en recourant au droit coutumier élaboré en tenant compte, sur la base du consensus, des spécificités sociales locales.
Ainsi, le comité qui aura au préalable identifié tous les besoins du village devra soumettre à l’approbation de l’assemblé générale tous les projets jugés utiles à la collectivité villageoise. Après cela, on classera par ordre de priorité les besoins puis décider de la manière à entreprendre pour leur réalisation. Les moyens financiers du village proviennent, comme tous les autres villages, des cotisations et des dons des villageois. Ceux qui ne peuvent pas payer peuvent être exemptés ou compenser cela par le travail, c’est la règle générale.
Parmi les projets inscrits, le plus important de l’heure est celui de l’ouverture de routes à travers le village, une sorte de ceinture pour désenclaver certaines habitations et propriétés privées. Nul ne peut s’opposer au projet au risque de se voir excommunié. Environ trois kilomètres de route ont été réalisés, vers les terres agricoles, du côté de Tazrouts et, du côté est, vers Tizouine. Ainsi, d’ici peu, on peut rallier ce dernier village en 5 minutes et cela sans passer par le chef-lieu.
L’opération sablage, quant à elle, a touché environ 1,5 km. Des ouvrages provisoires ont été réalisés ainsi que les voies d’écoulement des eaux pluviales. Mieux encore, puisque un autre projet d’élargissement est envisagé mais ce dernier est soumis à l’aval des services agricoles. Une option qui sous-entend des subventions des pouvoirs publics.
Un stade pour les jeunes
La jeunesse du village, la force vive de la cité a aussi bénéficié d’un projet de réalisation d’un stade. En fait, c’est l’ancien terrain situé au lieudit Djerrah qui bénéficie de travaux d’élargissement, de drainage, de grillage et de pose de tuf.
L’enveloppe financière ne permet pas, selon le président du comité du village, de réaliser des vestiaires, mais rassure qu’ils (les vestiaires) feront l’objet d’une subvention supplémentaire. Il faut rappeler que les travaux ne sont rendus possibles que grâce à la subvention de la DJS de Tizi Ouzou, estimée à 450 millions de centimes (deux tranches de 300 et 150 millions).
Une maison de jeunes
Voilà un projet que rares sont les villages de la daïra qui l’ont inscrit dans leurs programmes.
C’est une voie de “survie” de la jeunesse, une échappatoire pour prémunir les maux sociaux qui rongent les jeunes dans une très grande proportion.
M. Hammouche, sans nous le révéler, nous parle d’un bon budget mais nous informe que pas moins de 80 millions sont réservés uniquement à l’équipement (meubles, micro-ordinateurs, livres, matériels de jeux, etc.).
Assainissement AEP
Les prévisions du villages en matière d’assainissement d’alimentation en eau potable (AEP) sont également très ambitieuses. Le projet d’extension de l’assainissement est inscrit aux PCD de l’APC, puisque de riches techniques ont été élaborées ; reste le problème crucial du lieu de déversement des eaux usées, car il concerne pas moins de quatre villages (Aït Ikène, Ibekarène, Ibouyisfène et Aït Saïd).
Concernant l’AEP, un projet de renouvellement d’un tronçon de 4 km à partir de la source Thibhirine Gueghzer, éloignée du village d’environ 14 km. L’ancienne conduite date de 1970. Les services hydrauliques de Bouzeguène devraient procéder à l’étude du projet.
D’autres projets constituent aussi le souci des villageois tels l’extension du cimetière de l’énergie électrique avec le changement du transformateur (peu puissant). Le dispensaire du village devrait bénéficier de travaux de réparation des dégâts qui ont été enregistrés lors du dernier séisme. L’affectation d’un médecin permanent est aussi souhaitée. Aït Saïd, c’est aussi le combat historique des villageois durant la guerre de libération. L’on se rappelle que le village a constitué des mois durant le poste de commandement (PC) des combattants de l’ALN et des hommes et femmes ont contribué de manière concrète dans cet épisode historique. Ainsi, une stèle devrait voir le jour pour marquer la mémoire collective et honorer les chouhada. C’est, en tout cas, le souhait de tous les villageois.
À ce rythme, l’ambition prend valeur de défi et le village est résolument engagé dans la dynamique de compter sur soi, convaincus de ses vertus et assurés des résultats.
C. NATH OUKACI
dimanche 14 décembre 2008
Rachid Ait Ali Oussaid
Sur Le Soir d'Algérie du 29/06/2008
Sous le thème «L’éducation de l’asthmatique», l’Association algérienne de solidarité aux malades respiratoires (A.AsmaResp.)› en coordination avec deux femmes médecins spécialistes en pneumologie, phtisiologie, en l’occurrence, les docteurs Belhabib et Djillali, a organisé ce lundi une journée d’information et de sensibilisation autour des maladies respiratoires.
D’emblée, le secrétaire général adjoint, Rachid Saâdaoui, dira que l’association, qui est présente dans au moins 12 wilayas, ambitionne d’avoir des représentations et des bureaux de wilaya à travers l’ensemble du pays. Son rôle, comme le précisera également la présidente de l’association, Mme Lamoudi, est d’impliquer le patient dans sa propre prise en charge par une meilleure éducation pour la santé, à savoir l’exercice physique et sportif régulier, l’information et la sensibilisation. En outre, et s’agissant de la Journée nationale de l’asthme qui a été institutionnalisée le 8 juin de chaque année depuis 1995, Mme Lamoudi rappellera les circonstances de la création de A.Asma.Resp. en 1994, les défis qu’elle avait soulevés et les sympathies et les encouragements qu’elle avait eus dès le début. Après une année, et voyant trois dates phares (31 mai, Journée mondiale sans tabac, le 1er juin, Journée mondiale de l’enfance, et le 5 juin, Journée mondiale de l’environnement) qui se rejoignent au niveau de l’association avec sa lutte sans merci contre le tabac, ennemi numéro un des asthmatiques, l’enfant, qui est au cœur des objectifs de l’association en le prenant en charge dès sa naissance ou sa prime enfance, la natation et la rééducation respiratoire dans l’eau et enfin, un environnement sain pour lequel se bat l’association, Mme Lamoudi dira avoir choisi la date du 8 juin pour que les trois dates soient intimement liées avec la Journée de l’asthme. Pour les autres objectifs, l’association agit dans la solidarité avec les malades en mettant à leur disposition des débitmètres de pointe, des chambres d’inhalation, des nébuliseurs et enfin, des concentrateurs d’oxygène. D’ailleurs, au sujet de ces concentrateurs, M. Saâdaoui dira que l’association dispose de 26 appareils qu’elle met à la disposition des grands malades asthmatiques qui ne peuvent pas se déplacer aux hôpitaux. Près de 150 malades chroniques sévères ont bénéficié de cette action. Par ailleurs, et outre les interventions de Mme Lamoudi qui a donné un aperçu sur l’association, des communications ont été données par les deux médecins spécialistes de Bouira, qui avaient activement contribué à la réussite de cette journée. Le Dr Behabib a donné deux communications sur «la définition de l’asthme» et «l’éducation de l’asthmatique» en rappelant qu’en Algérie, tous les médicaments mondialement connus sont disponibles et les méthodes de prévention et de soins sont également les mêmes. Cela non sans rappeler le classement qui vient d’être enfin reconnu aux asthmatiques comme étant des malades chroniques et qu’ils bénéficient désormais des mêmes avantages que tous les autres malades chroniques. Pour sa part, Dr Djillali présentera deux autres communications relatives aux «médicaments de l’asthme» ainsi que «la prévention dans la prise en charge de l’asthmatique ». Notons qu’en marge de cette journée qui a été marquée par la présence des directeurs de la santé et celui de l’environnement, une exposition en français et en arabe donnant un aperçu global sur la maladie, sa définition, les gestes à éviter ainsi que les précautions à prendre, a été organisé au niveau du hall de la salle du théâtre communal où s’est déroulée cette journée. Un livret détaillé des gestes à suivre est distribué gratuitement aux malades et aux présents. Des présents qui se comptent parmi les autres malades chroniques autres que les asthmatiques et qui disposent d’associations au niveau de la wilaya. Notons enfin que les chiffres sont presque inexistants au niveau de la wilaya mais d’ores et déjà, des recommandations ont été faites par le DSP afin de répertorier au niveau de tous les cabinets médicaux publics et privés, surtout chez les médecins généralistes, et de les communiquer à la direction de la santé de la wilaya pour avoir une idée sur le nombre d’asthmatiques au niveau de la wilaya. D’ailleurs, au sujet des recommandations, le Dr Belhabib fera une intervention à la fin avec un titre assez éloquent : «Tous ensemble pour mieux vivre avec son asthme » et où il était question d’unir les efforts, médecin, thérapeute et malade, pour vaincre cette maladie. Cependant, le Dr Belhabib dans son intervention estime que les efforts ne devraient pas se limiter à ce seul triptyque mais associer également les responsables de l’environnement afin que le malade asthmatique ne vive plus avec cette crainte continue de suffoquer pendant la nuit par l’air pollué. Enfin, et parmi les recommandations, les deux médecins spécialistes souhaitent voir la création au plus vite, au niveau de la wilaya, de l’association des asthmatiques active et prospère qui travaillera en étroite collaboration avec A.Asma.Resp et les différents médecins au niveau de la wilaya.
D’emblée, le secrétaire général adjoint, Rachid Saâdaoui, dira que l’association, qui est présente dans au moins 12 wilayas, ambitionne d’avoir des représentations et des bureaux de wilaya à travers l’ensemble du pays. Son rôle, comme le précisera également la présidente de l’association, Mme Lamoudi, est d’impliquer le patient dans sa propre prise en charge par une meilleure éducation pour la santé, à savoir l’exercice physique et sportif régulier, l’information et la sensibilisation. En outre, et s’agissant de la Journée nationale de l’asthme qui a été institutionnalisée le 8 juin de chaque année depuis 1995, Mme Lamoudi rappellera les circonstances de la création de A.Asma.Resp. en 1994, les défis qu’elle avait soulevés et les sympathies et les encouragements qu’elle avait eus dès le début. Après une année, et voyant trois dates phares (31 mai, Journée mondiale sans tabac, le 1er juin, Journée mondiale de l’enfance, et le 5 juin, Journée mondiale de l’environnement) qui se rejoignent au niveau de l’association avec sa lutte sans merci contre le tabac, ennemi numéro un des asthmatiques, l’enfant, qui est au cœur des objectifs de l’association en le prenant en charge dès sa naissance ou sa prime enfance, la natation et la rééducation respiratoire dans l’eau et enfin, un environnement sain pour lequel se bat l’association, Mme Lamoudi dira avoir choisi la date du 8 juin pour que les trois dates soient intimement liées avec la Journée de l’asthme. Pour les autres objectifs, l’association agit dans la solidarité avec les malades en mettant à leur disposition des débitmètres de pointe, des chambres d’inhalation, des nébuliseurs et enfin, des concentrateurs d’oxygène. D’ailleurs, au sujet de ces concentrateurs, M. Saâdaoui dira que l’association dispose de 26 appareils qu’elle met à la disposition des grands malades asthmatiques qui ne peuvent pas se déplacer aux hôpitaux. Près de 150 malades chroniques sévères ont bénéficié de cette action. Par ailleurs, et outre les interventions de Mme Lamoudi qui a donné un aperçu sur l’association, des communications ont été données par les deux médecins spécialistes de Bouira, qui avaient activement contribué à la réussite de cette journée. Le Dr Behabib a donné deux communications sur «la définition de l’asthme» et «l’éducation de l’asthmatique» en rappelant qu’en Algérie, tous les médicaments mondialement connus sont disponibles et les méthodes de prévention et de soins sont également les mêmes. Cela non sans rappeler le classement qui vient d’être enfin reconnu aux asthmatiques comme étant des malades chroniques et qu’ils bénéficient désormais des mêmes avantages que tous les autres malades chroniques. Pour sa part, Dr Djillali présentera deux autres communications relatives aux «médicaments de l’asthme» ainsi que «la prévention dans la prise en charge de l’asthmatique ». Notons qu’en marge de cette journée qui a été marquée par la présence des directeurs de la santé et celui de l’environnement, une exposition en français et en arabe donnant un aperçu global sur la maladie, sa définition, les gestes à éviter ainsi que les précautions à prendre, a été organisé au niveau du hall de la salle du théâtre communal où s’est déroulée cette journée. Un livret détaillé des gestes à suivre est distribué gratuitement aux malades et aux présents. Des présents qui se comptent parmi les autres malades chroniques autres que les asthmatiques et qui disposent d’associations au niveau de la wilaya. Notons enfin que les chiffres sont presque inexistants au niveau de la wilaya mais d’ores et déjà, des recommandations ont été faites par le DSP afin de répertorier au niveau de tous les cabinets médicaux publics et privés, surtout chez les médecins généralistes, et de les communiquer à la direction de la santé de la wilaya pour avoir une idée sur le nombre d’asthmatiques au niveau de la wilaya. D’ailleurs, au sujet des recommandations, le Dr Belhabib fera une intervention à la fin avec un titre assez éloquent : «Tous ensemble pour mieux vivre avec son asthme » et où il était question d’unir les efforts, médecin, thérapeute et malade, pour vaincre cette maladie. Cependant, le Dr Belhabib dans son intervention estime que les efforts ne devraient pas se limiter à ce seul triptyque mais associer également les responsables de l’environnement afin que le malade asthmatique ne vive plus avec cette crainte continue de suffoquer pendant la nuit par l’air pollué. Enfin, et parmi les recommandations, les deux médecins spécialistes souhaitent voir la création au plus vite, au niveau de la wilaya, de l’association des asthmatiques active et prospère qui travaillera en étroite collaboration avec A.Asma.Resp et les différents médecins au niveau de la wilaya.
Y. Y.
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