jeudi 8 avril 2010

Une pensée pour Nacer Ait Ali Oumeziane

Bouzeguene-pensée
Une pensée pour celui qui nous a quittés trop tôt: Améziane Abdennacer (Nacer Ait Ali Oumeziane)Bouzeguene, 7 avril 2010 (bms) - Deux ans déjà depuis qu’il nous a « abandonnés », pour un monde meilleur, j’en suis sûr. Il doit être bien, là ou il est, maintenant qu’il s’est affranchi de toutes les contraintes de la vie, ici bas. D’autant plus qu’il est rejoint récemment pas son meilleur ami (Tonton, Mohand Arab Ait Hemouche) .
Il avait quitté un monde plein d’amertume, de rancœur, et de mauvaise foi, lui qui aimait la vie, il était doux, chaleureux et cordial, il n’avait jamais fait du mal à quelqu’un. Il tient une place à part dans le cœur de tous ceux qui l’ont côtoyé, preuve en est les témoignages des gens qui l’ont connu et qui continuent à affluer sur les différents sites qui lui ont rendu hommage.
Il vivait à un rythme infernal, il n’avait jamais le temps de souffler. Le seul plaisir qu’il s’offrait, en rentrant du boulot, c’était de passer voir Tonton, lui, alité, l’attendait impatiemment, tout le temps, ils échangeaient quelques plaisanteries, Tonton lui racontait quelques aventures qu’il avait eu à travers le monde, au grand dam de Nanna Faroudja, puis rentrait, directement chez lui pour préparer les cours de la journée du lendemain.
Pendant les vacances d’été, on passait des moments for agréable, surtout en fin de journée ou en soirée. On ne s’en lassait jamais, il avait toujours une blague ou une histoire à raconter et quand ça commençait, ça n’en finissait plus. Depuis son départ, notre groupe s’est disloqué, on n’arrive plus à se regrouper autour de Taslent i Tajmaat. On n’avait plus ce repère pour nous rassembler. Moi, personnellement, je ne vais plus qu’à l’occasion, au bled, le cœur n’y est plus…
Je suis sûr qu’il ne regrette rien, de cette vie que nous menons, les seules personnes qui comptaient, pour lui, en dehors de sa petite famille qui ne peut l’oublier, sont, pratiquement tous avec lui, désormais. Il est bien entouré, que demander de plus ?
Adieu mon ami.

Abdennour Sadaoui



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