SADAOUI ARAB
Une Vie,
et des Œuvres
1ère partie
Arab Ait Ali Oussaid fils de Améziane, Ben Arezki, ben Kaci, ben Hadj
Est né en 1887, au village Ait Saïd
Il était l’ainé de ses frères et sœur, Amar, Hend, Fadhma, Mohand-ameziane, Tahar (ses demi-frères)
Arab était un prénom en vogue à sa naissance
Depuis l’occupation française de 1830, les Algériens pour ressouder leur unité face à l’envahisseur français, se sont entendus pour que les Arabes donnent à leurs enfants le prénom de Zouaoui qui signifie le Kabyle, et les Kabyles attribuaient le prénom Arab
Son père Améziane de situation modeste arrive à donner à ses enfants une instruction à l’école d’Ait-Ikhlef qui venait d’ouvrir dans le douar.
Il aida très tôt son père dans les travaux des champs.
La vie étant dure dans les rudes montagnes, les récoltes des champs et oliveraie, n’assurent guère la subsistance de la famille
Ses oncles et ses proches s’apercevant de ses merveilles le sollicitent pour toutes productions d’outillages nécessaire aux travaux ; et les aider aussi à des taches nécessitant imagination
La ville est ceinturée d’une muraille
Après 17 heures, les portent de la ville sont fermées et les nons résidants quittaient la ville
Situé la rue au dessus de Ain Fouara, place du centre ville emplacement actuel de la banque CPA
Les études à Sétif pour les musulmans sont dures, difficiles et compliquées pour les indigènes de l’époque.
Il arriva quand même à être inscrit au centre de formation professionnelle après avoir passer un examen d’entrée.
Le collège et centre de formation professionnelle de Sétif à l’époque
Il lui fallut se débrouiller seul pour survivre. En plus de ses études, il faisait de petits boulots, qui lui permettaient de tenir.
Pour l’hébergement, il passait ses nuits à même le sol sur des nattes de halfa ( agherthil) dans le café des Ath oudjeoud
(Le cafetier est originaire de la même région que lui)
Dans le temps, les cafés algériens n’avaient pas de chaises ; ils se contentaient de nattes de halfa, s’essayaient à même le sol pour prendre le café
Lieu de rassemblement chaque soir des gens des Ath idjeur, qui à l’époque étaient nombreux.
Ils s’enquêtaient des nouvelles de leurs familles auprès des arrivants ; et ou remettaient des mandats aux partants
Ses études terminées, le pont suspendu de Constantine étant en construction ; il est orienté vers cette ville
Embauché immédiatement à son arrivée, c’était en 1908
Par son sérieux, ses facultés d’adaptation et d’assimilation, il faisait des merveilles.
Par la qualité du travail qu’il fournit, très vite il est propulse contremaitre en contrepartie de ses aptitudes.
Le pont suspendu de sidi m’cid est une des réalisations les plus audacieuses.
Le pont est fait sur une longueur de
Uile pont de « sidi m’cid « Constantine en construction
Les ouvriers étaient embobinés de cordes et travaillaient suspendues à des hauteurs de plus de
La jonction entre les deux parois rocheuses de l’oued rhumel se trouve à
En ce temps il n’y avait pas de moyens de levage et les ouvriers activaient enroulés à des cordons
Que dire des systèmes de sécurité…
L’ouvrage est tout de fer et de fonte, entièrement riveté, car à l’époque il n’existait pas de soudure
Très rare également les travailleurs musulmans qui y travaillaient ; et ou affectés à des travaux pénibles et dangereux
On disait même que les travaux forcés étaient accomplis par des détenus en instance de départ au bagne de Cayenne
C’était une merveille,
Et il est actuellement un lieu touristique
Il était le premier pont suspendu d’Afrique
Pendant la guerre, les pilotes de chasse s’amusaient à passer sous le pont avec leurs avions
Un livre d’or, sur la réalisation de cet ouvrage est conservé au niveau de la mairie de Constantine
La classification dans l’ordre suivant
Entreprise WITTE exécutrice de l’ouvrage
RABY Ingénieur en chef
BOISNIER Ingénieur en chef
SOULEYRE Ingénieur
CADREAU Ingénieur
MERCADIER Ingénieur
DUTILLEUL Conducteur
SADAOUI Contremaitre
LETREAN Contremaitre
PEYRON Contremaitre
Suivent d’autres noms
Se trouver en bonne place et parmi les premiers concepteurs de l’ouvrage est honorant, glorifiant
comme il donne une certaine idée de ses compétences
Paraitre meilleur que les européens à cette époque, démontrent toute l’importance de son génie,
De la considération, admiration et estime qui lui étaient dues
A la fin des travaux en 1912, l’ingénieur en chef était très attaché à SADAOUI ARAB
Il lui suggéra de partir avec lui en France, ou il a d’autres projets à réaliser notamment à Paris et à Bordeaux ; et ’il serait très heureux qu’il en fasse son compagnon
Les liaisons avec
(Sur livraison du caïd)
Il y travailla dans cette entreprise
Quelques ouvrages auxquels il a participé avant son départ vers
Le pont du bousselam (à l’entrée de Sétif en venant d’Alger)
Entièrement en fer et riveté
Bien qu’il ne soit plus utilisé, construction d’un nouveau pont en raison des inondations fréquentes du premier
Ce vieux pont existe toujours
La gare de sétif conserve toujours cette charpente
Elle demeure un chef d’œuvre malgré son âge
Pareille infrastructure ne saurait être montée dans le temps actuel
Le haut- vent est réalisé avec un système ingénieux en fer et en bois
Il s’adapte à l’immeuble et donne un aspect charmant à la façade de la gare
Le pont de Bejaia (oued Soummam) sortie de Bejaia vers Sétif
Un pont analogue a été réalisé aussi à Sidi-aich
Le pont d’El flaye sur
Le baraudage, et les portes extérieures de la mosquée de la ville de Sétif confectionnées des mains de SADAOUI Arab
Des extensions ont été effectuées ; mais le cachet initial est gardé et respecté
Il se rend par la suite en France
À l’époque c’était une entreprise privée
Dès qu’il fut embauché, ses patrons ne pouvaient plus s’en passer
Il y travailla sans discontinuité pendant 7 ans, hormis une courte pause de 20 jours pour se rendre chez lui avec célérité
C’était les débuts du marché de l’automobile ;
Et Renault à cette époque fabriquait surtout des chars destinée à l’armée française ; la demande étant pressante
Son petit fils Smail
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